Patrimoine
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Architecture Contemporaine Remarquable
Le label « Patrimoine du XXe siècle », créé en 1999, était destiné à faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d’architecture et d’urbanisme. En 2016, le Ministère de la Culture a souhaité relancer cette politique en créant le label "Architecture Contemporaine Remarquable", remplaçant ainsi l’ancien label "Patrimoine du XXe siècle".
Ce nouveau label est attribué aux immeubles, aux ensembles architecturaux, aux ouvrages d’art et aux aménagements, parmi les réalisations de moins de cent ans d’âge, dont la conception présente un intérêt architectural ou technique suffisant. L’attribution de ce label a un objectif avant tout didactique et participe à la valorisation de ces témoins matériels de l’évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle de la société.
Six édifices royannais bénéficient de ce label : la Galerie Louis Simon (ancienne Gare routière), les Galeries Botton, l’Auditorium, les châteaux d’eau de Belmont et de Saint-Pierre et le stade d'Honneur.
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Édifices classés
Église Notre-Dame (arrêté de classement du 10 février 1988) (descriptif détaillé)
Marché couvert (arrêté de classement du 14 juin 2002) (descriptif détaillé)
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Édifices inscrits
Église Saint-Pierre de Royan (arrêté de l’inscription du 8 décembre 1928) (descriptif détaillé)
Centre protestant, en totalité : temple, parvis, salle de fêtes, logement du gardien et presbytère (arrêté de l’inscription du 4 septembre 2002)
Palais des congrès, en totalité, sauf l’extension des années 1975-1978 (arrêté de l’inscription du 28 février 2011) (descriptif détaillé)
Villa « Tanagra », 34 av du Parc : façades, toitures et vitraux (arrêté de l’inscription du 12 février 1990)
Villa « Ombre Blanche », 70 bd Garnier : façades et toitures (arrêté de l’inscription 27 février 2002.) (descriptif détaillé)
Villa « Aigue-Marine », 100 bd Garnier : protection en totalité : villa, jardin, grilles et clôtures (arrêté de l’inscription du 1er février 2019) (descriptif détaillé)
Villa « Hélianthe », 38 bd de la Grandière : façades et toitures (arrêté de l’inscription : 28 mai 2002) (descriptif détaillé)
Résidence Foncillon, dite aussi « Immeuble Taunay », 27 rue de Foncillon : façades, toiture et escalier (arrêté de l’inscription du 25 novembre 2004) (descriptif détaillé)
Villa 1 avenue du Collège/ 22 avenue Emile Zola : en totalité, y compris les éléments de clôture (arrêté de l’inscription : 7 juin 2007)
Église Notre-Dame de l'Assomption, avenue Émile Zola
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Le Musée de Royan
Après la Seconde Guerre Mondiale, la renaissance de la ville entraine la création de marchés dans les différents quartiers. Outre le marché principal dans le centre-ville, deux autres bâtiments sont édifiés dans les quartiers résidentiels périphériques de Pontaillac et du Parc.
Avant-guerre, cet emplacement était occupé par les garages de l'Hôtel Miramar. À partir de 1956-1957, l'architecte Louis Basalo et l'ingénieur Michel Bancon se voient confier le projet de construction du marché. Ils imaginent un édifice rectangulaire, comportant une halle centrale et deux galeries latérales pour abriter les étals des commerçants. Ce marché a fermé ses portes en 1999. Transformé pour accueillir le musée de la ville en 2004, il a été réhabilité dans l'esprit du bâtiment d'origine, en conservant la volumétrie initiale.
Un projet de réaménagement a été mené par la Société Micro-Média, mandataire, la société Blue Yeti pour la partie multimédia, et le cabinet Du & Ma, pour la muséographie.
Le bâtiment, construit dans les années 1950, et qui était autrefois le marché de Pontaillac, a retrouvé ses lignes intérieures élégantes et sobres, éclairées par la lumière tamisée des verrières.
Le nouvel agencement, en cohérence avec l’architecture du lieu, offre un traitement sobre et épuré, incluant des matériaux bruts et naturels, où domine le bois permettant la mise en valeur des pièces exposées. L’histoire de Royan et les collections du musée sont présentées suivant un récit chronologique et thématique, dont le fil conducteur est la dualité : or bleu – richesses de l’Océan – et peur bleue – dangers liés à la position stratégique à l’entrée de l’estuaire de la Gironde.
Des dons et des achats récents ainsi que des œuvres jamais présentées jusqu’alors ont pu être intégrés à l’exposition et le cabinet de curiosités s’offre à nouveau au regard curieux des visiteurs.
Le public est invité à une expérience de visite enrichissante, richement illustrée, ludique et digitalisée, avec la part belle offerte à la création numérique, sonore et visuelle.
La fermeture du lieu au public a également permis de travailler sur une des missions fondamentales du musée : la conservation des œuvres. Plusieurs objets ont ainsi pu être restaurés, comme le trésor de Plassay. Près de 800 monnaies, datant pour certaines des règnes d’Henri III, Henri IV et Louis XIII ont pu être nettoyées par une spécialiste reconnue. Ce trésor a également fait l’objet d’un inventaire réalisé par un expert de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) de Toulouse et fera prochainement l’objet d’une publication.
À l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition du peintre Gaston Balande, le Musée, après de longues démarches, reçoit en 2021, en dépôt du Fonds National d’Art Contemporain, une œuvre picturale de l’artiste, Ruines de Royan en juin 1945.
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Mobilier
Les deux protections, inscription ou classement peuvent aussi s’appliquer à des objets mobiliers (soit meubles proprement dits, soit immeubles par destination) présentant un intérêt historique, artistique, technique, etc.
Mobilier classé
Orgue de l’église Notre-Dame, de Robert Boisseau (arrêté de classement 19 février 2008)
Mobilier inscrit
Bénitier et support sculpté (instrument de la Passion), église Saint-Pierre (inscription du 28 février 1985)
Buffet d’orgue du XIXe siècle, chapelle Notre-Dame des Anges de Pontaillac (inscription du 7 avril 1992)
Maquette de navire ex-voto église Saint-pierre (inscription du 11 mars 1993)
Confessionnal en bois sculpté, église Saint-pierre (inscription du 11 mars 1993)
Chape tissée de Mme Plasse Lacausne, église Notre-Dame de Royan, (inscription du 26 septembre 1995)
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Monuments Historiques
Le statut juridique de monument historique est attribué à un monument (ou une partie du monument) ou à un objet présentant du point de vue historique, artistique et/ou architectural un intérêt public suffisant pour en rendre désirable la préservation. Il existe deux niveaux de protection :
- l'inscription au titre des monuments historiques (autrefois connue comme « inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques »), pour les meubles et immeubles présentant un intérêt à l'échelle régionale ;
- le classement au titre des monuments historiques, à un niveau d'intérêt national. Couramment, on dit d'un bien dans le premier cas qu'il est« inscrit », et dans le second qu'il est « classé ».
La ville de Royan compte deux monuments « classés » : l’église Notre-Dame de Royan et le marché couvert, et dix monuments « inscrits », (dont six édifices privés.)
Il existe deux niveaux de protection : l'inscription au titre des monuments historiques (autrefois connue comme « inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques »), pour les meubles et immeubles présentant un intérêt à l'échelle régionale, et le classement au titre des monuments historiques, à un niveau d'intérêt national. Couramment, on dit d'un bien dans le premier cas qu'il est« inscrit », et dans le second qu'il est « classé ».
Bases de données Architecture et Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication
Base Palissy – Mobilier :
Patrimoine mobilier français
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Ville d'Art et d'Histoire
Créé en 1985 par le Ministère de la Culture et de la Communication, le label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire » est décerné aux territoires qui s’engagent à mener une démarche active de valorisation du Patrimoine et de sensibilisation à l’architecture.
Royan a été l’une des rares villes reconstruites après la Seconde Guerre Mondiale à obtenir ce précieux label, après Le Havre et Lorient.
Depuis 2011, Royan appartient donc au réseau national des 202 Villes et Pays d’Art et d’Histoire, aux côtés des 28 territoires labellisés que compte la Nouvelle-Aquitaine.
Les Villes et Pays d’Art et d’Histoire ont pour objectif de présenter le patrimoine et de participer à sa sauvegarde, de sensibiliser les habitants à leur cadre de vie, à l’architecture, au patrimoine et à l’urbanisme, d’initier le jeune public à ces domaines, grâce à des actions éducatives, et de développer un tourisme culturel de qualité.
Dans le cadre de ce label qui reconnait la qualité du patrimoine royannais et pour le mettre en valeur, le Service du Patrimoine propose toute l’année des visites guidées, des conférences d’architecture et des expositions. Il édite également des documents (Focus ou Explorateurs) qui permettent à tous de mieux connaître la Ville, son architecture et son histoire.
Villes et Pays d’art & d’histoire - Clips vidéo « Nous sommes les VPah »
Le réseau des VPah a créé quatre clips vidéo présentant ses missions et ayant pour but de valoriser son image auprès de publics cibles (enseignants, habitants, élus, visiteurs…). Il s’agit non seulement de développer l’identification des VPah mais aussi de véhiculer une image positive de ses actions.